Surveiller son sommeil avec un bracelet connecté : pourquoi tant de différences entre appareils ?

30-10-2014 10-05-48Le nombre de bracelets connectés a grandement augmenté au cours des derniers mois. Si tous sont prévus pour quantifier votre activité physique, en général le nombre de pas effectués (la base) pour ensuite calculer (via un algorithme, plus ou moins précis) les calories dépensées, de plus en plus de ces bracelets permettent également de surveiller son sommeil. Et de ce point de vue, contrairement au pas comptés, la surveillance du sommeil est plus ou moins efficace selon les appareils.

Le sommeil fait partie d’une bonne hygiène de vie. Il est donc tout aussi important de le gérer et de le surveiller, pour éventuellement l’adapter si besoin. Il est composé de plusieurs cycles, chaque cycle comportant deux phases : le sommeil lent (qui va de léger à profond, celui où le corps se repose vraiment) et le sommeil paradoxal (celui avec les rêves (ou les cauchemars et les mouvements). Un cycle dure environ 1 heure et demi. Et un autre commence. Une nuit « normale » sera donc composée de quatre à cinq cycles. Mais cela c’est dans le cas où tout va bien. Selon l’état de la personne, ces cycles ne seront pas aussi réguliers. D’où l’importance de bien se connaître dans ce domaine, et donc d’utiliser un bracelet connecté pour se surveiller.

Aujourd’hui donc, la plupart des bracelets connectés disponibles sur le marché intègre la surveillance du sommeil. Mais il faut bien avouer que cette option n’est pas toujours très heureuse. Et curieusement, ce ne sont pas les meilleurs bracelets qui ont toujours la meilleure surveillance du sommeil.

Si vous lisez régulièrement notre blog, vous savez que nous avons testé plusieurs bracelets connectés ces derniers mois. Ils ne se valent pas tous. Mais aujourd’hui nous allons seulement parler de la fonction « surveillance du sommeil ».

Pour cette option, le traqueur enregistre simplement les phases où le porteur bouge (sommeil paradoxal) ou bouge peu ou pas (sommeil lent). Il peut aussi éventuellement détecter les phases de réveil complet ou de lever par la position. Mais pour que cette surveillance se passe bien, il faut que le traqueur soit prêt, car certains appareils nécessitent d’avoir la fonction « sommeil » activée pour la prendre en compte (et inversement dire que l’on est réveillé). D’autres, au contraire, vont détecter automatiquement la période de sommeil et de lever. Entre les deux, il y a ceux qui doivent être activés au coucher, mais qui détectent le réveil. Bref, c’est pas tout égal.

Parmi les tout automatiques, mentionnons le nouveau iHealth Edge, en ces jours-ci, que nous testons depuis deux ou trois semaines, et qui demande encore une mise à jour. Mais dans l’ensemble, il détecte le coucher et le lever. Aussi, le nouveau Huawei Talkband, que nous n’avons pas encore testé, mais qui est indiqué comme étant automatique pour la fonction. Egalement disponible et surtout très design, le Shine de Misfit possède une bonne détection et son application est plutôt bien conçue. De plus, le produit est régulièrement mis à jour. Et le meilleur pour la fin :  le Polar Loop, qui est celui, parmi ceux que nous avons testé, celui qui donne les meilleurs résultats. Sa précision est très bonne, et les différentes phases bien indiquées. Et ce n’est pas le plus connu !

Curieusement, un produit réputé comme le Pulse Ox de Withings ne détecte le lever que depuis une récente mise à jour, et doit toujours être mis manuellement en « nuit » pour surveiller le sommeil. Un oubli et la nuit est comptée comme de l’activité normale. Grosse lacune selon moi pour un tel produit.

A voir ce que les nouveaux bracelets de FitBit et de Microsoft seront capables de faire sur ce coup. Pour Microsoft, il semble qu’une activation soit nécessaire, selon les premiers détails techniques. A voir dans quelques mois.

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