Tablettes : le difficile passage du papier au numérique

Quand on aime la high-tech, on aime les nouveautés technologiques. C’est normal. Pourtant il y a un sujet qui divise : celui du passage du papier au tout numérique. L’exemple le plus évident est celui des liseuses électroniques. Pratiques, assez simples d’utilisation, avantageuses, elles permettent aux amateurs de lecture de pouvoir avoir en permanence avec eux, en vacances, dans les transports urbains, une grande sélection d’ouvrages et de pouvoir continuer la lecture sans se préoccuper de la taille du livre ou de la dernière page lue, ou pis encore de choisir quel livre convient mieux pour une fin de journée chargée. Une liseuse électronique, ce sont des centaines de livres réunis sous quelques centaines de grammes.

Mais voilà. Le plaisir de la lecture s’arrête t-il seulement au texte ? Que penser de la tenue du livre en main, de feuilleter les pages, du rangement des ouvrages dans une bibliothèque ? Pour beaucoup, dont moi, ce plaisir est encore présent et, dans mon cas en particulier, freine grandement le passage du livre à la liseuse électronique.

Depuis peu, outre les livres de littérature, les revues et les journaux sont aussi passés du côté obscure du virtuel. Pour avoir essayé de lire des magazine sur certaines tablettes il y a quelques mois, l’expérience fut désagréable. L’ mal défini en résolution ne permettait pas de pouvoir lire une page complète sans avoir à zoomer sur les articles, manipulation pas toujours aisée selon la technologie de la . Bref, pas très confortable.

Et est arrivée le « Nouvel iPad » ou iPad 3. Avec son fameux écran Rétina, il faut bien avouer que la lecture des magazines, même sur seulement à peine 25 cm de diagonale (avec un format moins « panoramique » que d’autres tablettes), est vraiment très aisée. Plus besoin de zoomer, puisque même les petits caractères sont parfaitement lisibles. Une nouvelle étape est donc franchie.  D’autant plus que maintenant toutes les revues sont d’abord « construites » en numérique avant d’être imprimées. Pas besoin de convertir et en plus, les versions numériques peuvent parfois être de meilleure qualité visuelle.

Reste maintenant à nous convaincre pour les livres et les romans. Une proposition que je pourrais faire aux éditeurs : pourquoi ne pas proposer une version numérique automatiquement à chaque acheteur d’un ouvrage papier. Ainsi, on continue de remplir notre bibliothèque et on peut continuer à lire son livre sur sa liseuse quand on n’est pas chez soi ? Qu’en pensez-vous ?

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