Internet et les petites combines des fournisseurs: encore du travail à faire!

Après la plainte de UFC-Que choisir à propos de l’emploi du terme « illimité » par les opérateurs (voir cet article), c’est au tour du gouvernement français de tirer un peu sur la corde, surtout du côté des fameux numéros surtaxés que l’usager est obligé de composer pour obtenir de l’aide pour un service… qu’il paye déjà! Le secrétaire d’Etat chargé du commerce vient justement d’annoncer le renforcement de la fameuse loi Chatel, peu ou pas appliquée, pour mettre fin aux explications de certains fournisseurs afin de contourner cette loi. En effet, plusieurs fournisseurs prétendent qu’il s’agit d’un service rendu (les réponses aux usagers) et que par conséquent ils sont en droit de facturer le temps donné. Dans la mire, Free et quelques autres, qui persistent à faire payer leur aux abonnés. La mesure devrait être adoptée d’ici la fin de l’année.

Par contre, peu d’amélioration dans l’utilisation du terme « illimité« , si ce n’est une entente des opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms (la plupart des fournisseurs, sauf Free), qui s’engagent à être plus clairs quant à l’usage de ce terme « illimité« . Bien entendu, UFC-Que Choisir déplore ce « sur-place » qui n’apporte rien à l’usager.

Autre point, la résiliation. Désormais, quiconque souhaite résilier son contrat de deux ans avant la fin de la première année devra payer les termes dûs jusqu’à la fin de la première année et au maximum le quart de l’abonnement total de la deuxième année. Ces points étaient encore flous jusque là.

Egalement, la possibilité de faire « désimlocker » son téléphone à partir de 3 mois (au lieu de 6 actuellement) et de pouvoir avoir, en plus des offres d’abonnements de 12 et 24 mois, une offre équivalente du forfait sans durée minimale d’abonnement.

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